UN COLLECTIF ENGAGÉ

Collectif.

La structure est animée par des professionnels fondateurs ainsi que des référents pour l’administration de la structure. Toute intégration au collectif est soumise à l’examen d’un dossier comprenant un projet photographique précisant la démarche de l’auteur. L’adhésion au collectif constitue un engagement collaboratif contribuant aux objectifs du projet associatif.

Études.

Les projets d’exploration photographique sont intégrés au projet associatif dont le rythme est adapté aux saisons. Après validation par le Bureau Exécutif, les études sont publiées au sein d’une revue et intègrent un catalogue des expositions en fonction des opportunités. Ponctuellement, des interventions hors études du projet associatif peuvent intervenir sur sollicitation extérieure. Le projet associatif fonctionne à partir de partenariats et de dons.

Photographiques.

La photographie reste au coeur des échanges entre les différentes productions artistiques. Elle s’ouvre à la créativité de l’ensemble des arts contemporains: arts visuels, arts plastiques et arts médias. Elle fait appel à un réseau de partenaires pour les expertises naturalistes et la réalisation technique des publications et expositions.

Éthiques.

Le collectif s’engage dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale. Il s’adresse à tous les publics, y compris ceux en difficulté, les premiers touchés par les conséquences du réchauffement climatique. Il évalue l’impact carbone de ses activités. Il fait appel à des partenariats dans une démarche identifiée hors du marketing écologique. Une charte de responsabilité sociétale et environnementale concernant les pratiques photographiques vient encadrer ses activités. Le collectif est indépendant, libre de toute influence extérieure, sociale, politique ou religieuse.

Esthétiques.

La recherche d’une esthétique photographique est constante. L’image prend sa source dans l’histoire de la photographie au travers des approches successives qui ont construit un langage à part entière. L’innovation comme un acte témoin interpelle pour mieux s’intégrer aux échanges contemporains.

Responsabilité sociétale et environnementale

UICN: Union Internationale pour la Conservation de la Nature
GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat

CHARTE DE RESPONSABILITÉ

SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE

PRÉAMBULE

Conscient de l’urgence écologique, de l’effondrement de la biodiversité et du dérèglement climatique, le collectif s’engage dans une démarche de sobriété écologique dans ses activités. Il rassemble des membres qui partagent ce constat et s’engage dans ce sens. Il publie à chaque assemblée générale un rapport sur l’impact carbone de ses activités et l’engagement de ses membres. Le collectif prend en compte le constat des scientifiques de l’UICN* et du GIEC* concernant l’effondrement de la biodiversité et du réchauffement climatique. Il s’engage à œuvrer en matière de sobriété écologique dans le cadre de ses activités.

RÉFÉRENCES

• Le collectif CÉPÉE s’engage à veiller à la préservation de la nature, de la faune et de la flore dans le cadre de ses activités, conformément à l’article L411-1, modifié par LOI n°2016-1087 du 8 août 2016 – art. 149 (V), du Code de l’Environnement. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000033016237 • Le collectif CÉPÉE est signataire du Manifeste pour une pratique éthique de la photographie de nature publié par la Ligue pour la Protection des Oiseaux et la revue Image & Nature. https://www.lpo.fr/la-lpo-en-actions/education-a-l-environnement/ressources-pedagogiques/outils-pedagogiques/manifeste-pour-une-pratique-ethique-de-la-photographie-de-nature
• Le collectif CÉPÉE est solidaire du mouvement citoyen Nous voulons des coquelicots. https://nousvoulonsdescoquelicots.org/
•Le collectif évalue l’impact carbone de ses activités. https://datagir.ademe.fr/ https://theshiftproject.org/ https://www.theshiftdataportal.org/

Partenaires de l’association

L’association a contracté une assurance responsabilité civile auprès de la MAIF.

Le collectif fait appel à la banque éthique NEF pour la tenue de sa trésorerie.

BILAN CARBONE

Le collectif évalue l’impact carbone de ses activités. Il mesure les éléments suivants :
• Déplacements administratifs (réunions internes, représentation..).
• Déplacements sur projets (Études et explorations, interventions..).
• Évaluation numérique (Supports médias, internet, outils informatiques..).

PRINCIPE DE COMPENSATION

Le principe de compensation retenu est la renaturation d’un espace local en faveur de la biodiversité ou un soutien à une réserve de vie gérée par l’ASPAS.
https://www.aspas-nature.org/soutenez-laspas-pour-creer-de-nouvelles-reserves-de-vie-sauvage/

DROITS HUMAINS

• Le collectif s’engage contre toute forme de discrimination. LOI n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations.

• Le collectif est garant de l’indépendance de la structure, libre de toute influence extérieure, sociale, politique ou religieuse.

• Le collectif s’engage à respecter la déclaration universelle des droits de l’homme et particulièrement concernant toute liberté d’opinion, de pratique religieuse et politique ou d’orientation sexuelle et identité de genre.

Engagements mutuels

Les partenaires sont associés dans les choix du projet associatif dans un véritable échange en dehors du marketing écologique. Le collectif se fait l’écho de leurs engagements sur le territoire pour préserver la biodiversité face à l’urgence climatique. La charte de responsabilité sociétale et environnementale rend compte des engagements mutuels.

Les partenaires sont pour la plupart des acteurs de l’économie locale, des producteurs bio, des services et commerces locaux en accord avec une démarche durable.

Les partenaires sont particulièrement recherchés pour accompagner le projet associatif dans le but de sensibiliser le public à la préservation de la biodiversité et à l’urgence climatique.

Les partenariats fonctionnent sur la base d’un échange entre le soutien financier et la diffusion d’expositions et de publications. Dans ce cadre les photographies misent à la disposition sont libres de droit suivant les termes des conventions contractualisées. Les images ne peuvent faire l’objet d’un contrat à but lucratif ou commercial.

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MANIFESTE POUR UNE PRATIQUE ÉTHIQUE DE LA PHOTOGRAPHIE NATURE

AVANT-PROPOS

Les membres du collectif ont participé à l’élaboration du manifeste en 2021 et 2022, en collaboration avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et la revue Image & Nature. Le Collectif CÉPÉE est naturellement signataire du manifeste pour la démarche éthique et les valeurs que nous défendons.

Souhaitons que les photographes prennent exemple sur une initiative qui n’est pas qu’une simple déclaration de façade car de trop nombreux exemples ont malheureusement démontré le contraire.

Il est urgent que les photographes prennent conscience que profiter de la nature pour son propre plaisir ne nous autorise pas à transgresser les règles de respect du vivant pour l’unique gloire d’être auteur d’une image.

La photographie de la nature doit rester un moyen d’échange avec le public. Elle possède une haute valeur de sensibilisation qui doit rester à l’écart de l’esprit de compétition ou de l’effet de mimétisme engendré par les réseaux sociaux.

La photographie est avant tout une rencontre avec la nature.

AB

PRÉAMBULE

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), éditrice de la revue L’Oiseau Mag, l’association Camera Natura et le magazine Image & Nature ont engagé une réflexion sur le rôle et la démarche des photographes naturalistes à l’heure de l’effondrement de la biodiversité et du dérèglement climatique. Cette réflexion a abouti à la rédaction du présent manifeste pour une pratique éthique de la photographie de nature, dont l’ensemble des pratiquants professionnels et amateurs sont invités à respecter et promouvoir les principes suivants :

JE RESPECTE LA NATURE

Le photographe de nature s’impose de ne pas perturber les espèces et les milieux et de limiter sa liberté créative à des comportements et des actions qui n’engendrent pas d’impacts pour la faune et la flore. La recherche systématique d’images spectaculaires, les prises de vues motivées par la rareté d’une espèce ou de seules raisons de compétition ou de velléité commerciale, sont contraires à une pratique éthique de la photographie naturaliste. L’auteur privilégiera le renouvellement du regard ou l’originalité de l’observation photographique.

J’APPLIQUE LA RÉGLEMENTATION

La pratique de la photographie de nature s’envisage au regard des principes de précaution et de préservation établis par les législations officielles, les recommandations émises par les structures scientifiques et les associations de protection de la nature. Le photographe s’engage à consulter, respecter et faire connaître les lois et les impératifs de protection des espèces et de leurs habitats. Les manipulations réalisées sans l’aide experte d’un naturaliste ou d’un scientifique de référence et hors d’un cadre d’étude autorisé, sont à prohiber, tout comme le nourrissage et les mises en scènes.

JE CONNAIS LE SUJET

La sensibilité au dérangement par les humains varie selon les espèces et les saisons. La bonne connaissance du monde vivant, et en particulier l’étude minutieuse préalable de la biologie et du comportement des espèces à photographier, est la meilleure garantie pour ne pas être à l’origine de nuisances ou de dégradations de l’habitat. A défaut, le conseil ou la compagnie d’un naturaliste expérimenté est fortement recommandé.

JE PARTAGE LES CONNAISSANCES

Le photographe favorise un regard réaliste sur le vivant et enrichit les études sur l’état de la nature. La photographie de nature constitue depuis maintenant plus d’un siècle un outil incontournable pour de nombreux scientifiques et une base de référence pour des philosophes, des sociologues et des historiens auxquels elle a permis de mieux comprendre le monde naturel et les relations de l’homme avec son environnement. Elle contribue à sensibiliser le public par l’accès à la connaissance et encourage au respect du vivant.

Le signataire s’engage à être transparent sur sa démarche et ses techniques photographiques, à respecter le monde vivant et à partager autour de lui ces valeurs d’intégrité.

Pour en savoir plus…
https://www.lpo.fr/qui-sommes-nous/toutes-nos-actualites/articles/actus-2022/manifeste-pour-une-pratique-ethique-de-la-photographie-de-nature

Droits d’auteurs

PRÉAMBULE

Tout membre du collectif dispose des pleins droits d’auteurs concernant ses photographies conformément au code de la propriété intellectuelle – Articles L111-1 à L811-6 – Version en vigueur au 26 septembre 2022. Sur simple demande, ses photographies peuvent être retirées des archives de la structure. Toute publication ou exposition exige une validation des auteurs avant l’impression. Le Bureau Exécutif et le Conseil d’Administration seront consultés dans les plus brefs délais en cas de nécessité sur ces questions.

RÉFÉRENCES

• Le code de la propriété intellectuelle – Articles L111-1 à L811-6 – Version en vigueur au 26 septembre 2022 fixe les règles concernant le partage, la modification, la publication et la diffusion des photographies des auteurs.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006069414/LEGISCTA000006083673/

• Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, les auteurs peuvent à tout moment demander le droit de retrait ou une copie des informations mis à la disposition du collectif.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000886460/

• Manifeste de l’UPP concernant le statut et la protection des auteurs.

PROTECTION & GARANTIES

L’auteur dispose des pleins droits de propriété sur les photographies réalisées. Le collectif en est dépositaire après accord de principe contractualisé lors de l’adhésion à la structure. Le collectif est garant de la protection des données individuelles de chaque auteur.
Le collectif rassemble des photographies réalisées par les auteurs. Il est amené à les publier et les diffuser lors d’exposition ou à la demande d’un partenaire. Dans tous les cas de figure :
• L’auteur est destinataire en amont d’une copie de la publication définitive.
• L’auteur est associé à la réalisation de l’exposition.
• L’auteur est mis en contact avec le partenaire.

CAS D’EXCEPTION

Compte tenu des délais de réalisation des projets, dans certaines situations l’auteur ne peut pas demander un retrait ou une mention précisant sa demande. Les situations répertoriées sont les suivantes :
• Publication imprimée à la date de réception de la requête.
• Exposition diffusée auprès du partenaire à la date de la requête.
Dans le cas où le retrait serait impossible pour des raisons techniques, l’auteur peut exiger la publication d’une mention particulière sur le support de présentation de l’exposition ou le cartel de la photographie concernée.